LA COMTESSE. Tu es émue, Suzon ! Scène 11 Oh ! ROMANCE FIGARO. BRID'OISON, s'essuyant les yeux d'un mouchoir. Oooh ! Est-Ce votre Cause, avocat, que vous plaidez ? femme ! SUZANNE. A mon tour maintenant. LE COMTE. j'ai voulu vingt fois y renoncer... Étrange effet de l'irrésolution ! Dés lors aussi les grands ennemis de l'auteur ne manquèrent pas de répandre à la Cour qu'il blessait dans cet ouvrage, d'ailleurs un tissu de bêtises, la religion, le gouvernement, tous les états de la société, les bonnes moeurs, et qu'enfin la vertu y était opprimée et le vice triomphant, comme de raison, ajoutait-on. - Pour qui, mademoiselle ? Monseigneur dit si vous ne devinez pas ? Quelle enfance ! Son vêtement du premier et second actes est un habit de chasse avec des bottines à mi-jambe de l'ancien costume espagnol. SUZANNE, bas à Figaro. _ BARTHOLO. Aux duègnes ! Et comme chacun cherche toujours le seul avantage qui lui manque, c'est alors qu'on peut voir dans nos académies l'homme de la Cour siéger avec les gens de lettres ; les talents personnels et la considération héritée se disputer ce noble objet, et les archives académiques se remplir presque également de papiers et de parchemins. Puis les tient-on fâchés tout rouge, avec un brin d'intrigue on les mène où l'on veut, par le nez, dans le Guadalquivir. Sans comparaison, ma charmante. Quant à moi, saisissant l'aveu naïf de Marceline au moment de la reconnaissance, je montrais cette femme humiliée, et Bartholo qui la refuse, et Figaro, leur fils commun, dirigeant l'attention publique sur les vrais fauteurs du désordre où l'on entraîne sans pitié toutes les jeunes filles du peuple douées d'une jolie figure. Ajoutez-les aux cinq du portefeuille : que reste-t-il des allusions qu'on s'efforce à voir dans l'ouvrage ? Moi, gros-os enflé ! Et moi, j'étouffe. Faire à Londres, en même temps, les affaires de votre maître et celles de votre valet ! Scène I Et mon mariage, à Ciel ! Mais en prendre ainsi sans besoin... En disant bien du mal de moi, il n'en n'ont point fait à ma pièce ; et s'ils sentaient seulement autant de joie à la déchirer que j'eus de plaisir à la faire, il n'y aurait personne d'affligé. Mais accordons, maman, quelque chose à la nature : on en vaut mieux après. Mais du soldat au colonel, au général exclusivement, quel imbécile homme de guerre a jamais eu la prétention qu'il dût pénétrer les secrets du cabinet, pour lesquels il fait la campagne ? SUZANNE, effrayée. Maintenant que cette chambre est close, acceptez mon bras, je vous prie ; (il élève la voix) et quant à la Suzanne du cabinet, il faudra qu'elle ait la bonté de m'attendre ; et le moindre mal qui puisse lui arriver à mon retour... MARCELINE. LA COMTESSE. FIGARO, plaidant. il est si jeune ! que non ! MARCELINE, une révérence. SUZANNE. Grand merci. Est-ce donc là une vérité d'une conséquence dangereuse ? MARCELINE, au Comte. Elle veut sortir. Pendant ce temps, SUZANNE a des signes d'intelligence avec la Comtesse. FIGARO. Moi, ma maîtresse. En écrivant cette préface, mon but n'est pas de rechercher oiseusement si j'ai mis au théâtre une pièce bonne ou mauvaise ; il n'est plus temps pour moi : mais d'examiner scrupuleusement (et je le dois toujours) si j'ai fait une oeuvre blâmable. Et si je vaux mieux qu'elle ? le veut, que Suzanne le veut, que vous le voulez vous-même, il faut bien que je le veuille aussi : mais à votre place, en vérité, Monseigneur, je ne croirais pas un mot de tout ce que nous vous disons. Pas plus de l'une que de l'autre. CHÉRUBIN. SCÈNE 5 BRID'OISON, riant. Il veut venir à Londres ; elle n'a pas parlé. ...Voilà toujours le premier payé. Ah ! Monseigneur était chez Madame, il en est sorti ; je vais voir. Oui, Marceline m'a dit que Figaro y serait. Le maraud m'embarrassait ! LE COMTE. Il venait me prier de vous demander sa grâce. BAZILE. Bonté divine ! Là près d'une fontaine, Je vais m'en plaindre à ma maîtresse ; et loin de supplier pour vous, je dirai moi-même à Monseigneur : C'est bien fait, Monseigneur ; chassez-nous ce petit voleur ; renvoyez à ses parents un petit mauvais sujet qui se donne les airs d'aimer Madame, et qui veut toujours m'embrasser par contrecoup. ANTONIO. Le théâtre est obscur. BAZILE, étonné. Et vous, tous mes vassaux, entourez-moi cet homme, et m'en répondez sur la vie. LES JEUNES FILLES, CHÉRUBIN, Bon petit papa, C'est votre fils. Elle remet à la Comtesse du taffetas gommé et des ciseaux. En sentez-vous le vif désir ? ... Suzon, Suzon, Suzon ! FIGARO. Courage, Marceline ! SCÈNE 5 (Elle chante avec des épingles dans sa bouche.) Téléchargez ce livre La Folle Journée: ou le Mariage de Figaro spécialement en ligne aujourd'hui et choisissez le format disponible, tel que pdf, epub, mobi, etc. palsambleu, Monseigneur, il est gaillard de me choisir pour montrer à la compagnie que c'est ma fille qui cause tout ce train-là ! SUZANNE, bas. LE COMTE, frappant du pied, à part. monsieur le Comte, qu'avez-vous fait ? (A Chérubin qui s'est levé aussi.) (Il se retourne et s'écrie :) Marceline ! SUZANNE. Elle y était, messieurs. fripon, mon cadet ! c'est un bon tour que de faire épouser ma vieille gouvernante au coquin qui fit enlever ma jeune maîtresse. pa-arlons-en verbalement. Tu es loin de savoir tout le succès qu'il te vaudra. Bon docteur, si vous me rendez à ma noble famille, mettez un prix à ce service ; des monceaux d'or n'arrêteront pas mes illustres parents. Un musicien de guinguette ! CHÉRUBIN, tâtant les habits du Comte. J'ai tenté d'être cet homme ; et si je n'ai pas mis plus de talent à mes ouvrages, au moins mon intention s'est-elle manifestée dans tous. Le bon jeune homme ! Je ne sais plus ce que je disais. Eh bien I SCÈNE 3 donne-le-moi, mon coeur. Une assertion si simple et si loin du sarcasme devait-elle exciter le murmure ? Monseigneur me dit de crier. FIGARO, bas à Suzanne. Mais dites donc. Naturel ? (Bis) Mon page ? C'est donc de tout à l'heure ? LE COMTE, vivement. FIGARO. Ce n'est donc plus pour ma maîtresse que vous soupirez en secret ? LE COMTE. et moi, que fais-je en ce moment ? FIGARO. Tiens, Figaro, voilà mon petit chapeau ; le trouves-tu mieux ainsi ? rien : c'était de l'intérêt aussi ; mais, comme celui de la Comtesse, un pur et neuf intérêt... un intérêt... sans intérêt. FIGARO, cherchant à deviner. Holà ! Vous aussi, Monseigneur ? Pour tien au monde ; je suis très incommodée. Passez. Qui m'a dit le tenir d'un paysan. Qui vous fait tant pleurer ? On pose une estrade à deux marches dans le milieu du théâtre, vers le fond, sur laquelle on place le fauteuil du Comte. Ordonnez-moi de me retirer. Qui se veille en son lien, Elle sort en sautant. C'est-il çà de l'amour ? Ah ! Je dis que je sais God-dam. FIGARO, à part. SUZANNE, qui s'est avancée doucement dans l'obscurité. Je m'en suis douté. Vous ne savez pas, madame, le mal que vous faites à Suzanne ! FIGARO. La Comtesse met furtivement le ruban dans son sein. FIGARO, furieux. ANTONIO. FIGARO. Scène 20 Après les clameurs, les éloges, et chacun me disait tout bas : “ Faites-nous donc des pièces de ce genre, puisqu'il n'y a plus que vous qui osiez rire en face. il dit du bien de tout le monde ! Chérubin la dévore de ses regards. je viens d'y réfléchir. Le succès est assez mince ; Ah ! dans trois ou quatre ans, je prédis que vous serez le plus grand petit vaurien... Pour lui imprimer plus fortement le caractère de l'enfance, nous le faisons exprès tutoyer par Figaro. ANTONIO, jardinier du château, oncle de Suzanne et père de Fanchette FANCHETTE, fille d'Antonio FIGARO. Non, greffier, je ne prononcerai point sur mon injure personnelle ; un juge espagnol n'aura point à rougir d'un excès digne au plus des tribunaux asiatiques : c'est assez des autres abus ! CHÉRUBIN, pénétré. FIGARO. Mais le comte entend être le premier à profiter des charmes de la jeune fille.Beaumarchais, quelques années avant la Révolution française, dénonce l'injustice des privilèges accordés à la noblesse, lorsqu'ils sont fondés sur la seule naissance, et LA COMTESSE. Tant pis pour qui s'en inquiète. LA COMTESSE. Je reprends ma trousse et mon cuir anglais ; puis, laissant la fumée aux sots qui s'en nourrissent, et la honte au milieu du chemin comme trop lourde à un piéton, je vais rasant de ville en ville, et je vis enfin sans souci. E-et si l'on y regardait de si près, pe-personne n'épouserait personne. vous lui causerez des chagrins ! BRID'OISON. Hé, qu'est-ce qu'il y a ? ... Zon, zon, zon. LA COMTESSE. BARTHOLO. Déjà ? Jeune personne adroite, Spirituelle et rieuse, mais non de cette gaieté presque effrontée de nos soubrettes corruptrices ; son joli caractère est dessiné dans la préface, et c'est là que l'actrice qui n'a point vu mademoiselle Contat doit l'étudier pour le bien rendre. FIGARO, à part. Mais on n'imaginera jamais jusqu'où ils ont osé élever les soupçons du public sur une aussi lâche épigramme ! ANTONIO donne la main à SUZANNE, Comme étant celui qui la marie à FIGARO. Adieu. (Elle s'assied.) Oui, madame ; oui, j'ai songé. Il est vrai ; mais comme cela est utile, on fait aller souvent l'un pour l'autre. Non, monsieur ; C'est moi qui l'ai prêtée. LE COMTE, furieux. LE COMTE. Ne craignez rien, madame, il ne vous sera finit aucun mal. SUZANNE. Il est déjà bien loin. Non pas pour moi. où Cours-tu donc si vite en quittant Monseigneur ? O, o, o, oh ! LA COMTESSE. Du bon peuple qui l'entend. Tout n'est pas gain non plus, en écoutant. Il faut répondre à tout... (Il regarde un des papiers.) LE COMTE grossit sa voix en se retournant. A cet égard, Madame n'a rien à désirer. FIGARO. BRID'OISON. Direz-vous qui je ne le pouvais pas, que c'eût été blesser toutes les vraisemblances ? ce pauvre garçon ! MARCELINE. Tu parles d'or, maman, et je me tiens à ton avis. mes enfants, combien je vais aimer ! Je me reproche, mes belles petites, de ne pas vous connaître toutes. elle est femme, elle est fille ! C'est différent. Vous paraissez inquiet. Il ne chante pas ; il dit que c'est lui qui a sauté sur les giroflées. BAZILE, vite. Peut-être aussi que cela ne valait pas la peine. BARTHOLO. TOUS ENSEMBLE. LA COMTESSE. (Il s'assied sur un banc.) DOUBLE- MAIN, prenant le papier. je respire ! vêtus de blanc D'abord avancer l'heure de votre petite tête, pour épouser plus sûrement ; écarter une Marceline qui de vous est friande en diable ; empocher l'or et les présents ; donner le Alors Monsieur voit bien que c'est comme si je ne devais pas. ANTONIO ne doit montrer qu'une demi-ivresse, qui se dissipe par degrés ; de Sorte qu'au cinquième acte on ne s'en aperçoive presque plus. Ah ou voulez-vous venir, ou non ? Et lui, des vers comme un journal ? C'est ce gros enflé de Conseiller... FIGARO. Le trait qui nous poursuit, le mot qui importune reste enseveli dans le coeur, pendant que la bouche se venge en blâmant presque tout le reste. C'est ce gros enflé de Conseiller... LA COMTESSE. FIGARO, rêvant. (Elle plie le billet.) FIGARO. CHÉRUBIN, LA COMTESSE, assise Ah ! BARTHOLO. BARTHOLO, vite. Tel nous juge ici sévèrement, qui, peut-être, en sa vie a perdu dix infortunées ! Au gré du destrier. Ton zèle me plaît ; vas-y : mais vous (à BAZILE), accompagnez monsieur en jouant de la guitare, et chantant pour l'amuser en chemin. LA COMTESSE. SUZANNE. BAZILE. SUZANNE. Ôtons d'abord le manteau. Suzon, je vous défends de répondre. (Elle se retourne. ) à mon mignon, si jamais volée de bois vert appliquée sur une échine, a dûment redressé la moelle épinière à quelqu'un... Entrez, monsieur l'officier ; on est visible. LE COMTE revient en courant. Je les connais. Puisqu'on ne peut vous garder seulement aujourd'hui, partez, jeune homme. Le trépas brise l'autel ; BARTHOLO. Non, si quelque chose pouvait augmenter ma fureur, ce serait l'air calme qu'il affecte. FIGARO. Et moi, je n'en veux point. Arrivant de Séville, à étripe-cheval. FIGARO. (A Banholo.) Mon ami, tu oublies que je pars. Suzanne accepte tout. SUZANNE. mariage à défaut de payement ; les deux ensemble impliqueraient. LA COMTESSE se jette sur une bergère, un mouchoir sur les yeux. Habit, manteau, épée de Crispin, mais portée à son côté sans ceinture de cuir. Le docteur est ici ? (A Suzanne.) SCÈNE 2 LE COMTE, parlant dans le pavillon, et attirant quelqu'un qu'on ne voit pas encore. Papa ! C'est celui du petit voleur ! Que dis-tu là-dessus ? Forcé de parcourir la route où je suis entré sans le savoir, comme j'en sortirai sans le vouloir, je l'ai jonchée d'autant de fleurs que ma gaieté me l'a permis : encore je dis ma gaieté sans savoir si elle est à moi plus que le reste, ni même quel est ce moi dont je m'occupe : un assemblage informe de parties inconnues ; puis un chétif être imbécile ; un petit animal folâtre ; un jeune homme ardent au plaisir, ayant tous les goûts pour jouir, faisant tous les métiers pour vivre ; maître ici, valet là, selon qu'il plût à la fortune ; ambitieux par vanité, laborieux par nécessité, mais paresseux... avec délices ! Donnez donc ! FIGARO continue l'air Elle reviendra. Monseigneur ! SCÈNE 9 Est-ce que nous fusons du mû donc ? A son but par les plaisirs. Il a des engagements avec moi. Il sort. Elle veut arracher le ruban. FIGARO, à part. Moi, qui me rends à vos ordres. Qui frappe ainsi chez moi ? Faites donc joliment votre commission, et n'en dites pas plus à Suzanne que Monseigneur n'a ordonné. Il y a réellement des choses ! LA COMTESSE, souriant. Mais médiocre ou non, moi qui ne fis jamais usage de cette allure oblique et torse avec laquelle un sbire, qui n'a pas l'air de vous regarder, vous donne du stylet au flanc, je suis de l'avis de celui-ci. (Marceline se jette à genoux devant lui. ) Elle la troublera, je t'en réponds. (Se contenant.) FIGARO, seul, se promenant dans l'obscurité, SCÈNE 5 N'appelez pas ! SUZANNE, riant et rendant le flacon. Au Contraire, Monseigneur, j'ai fait ce que j'ai pu pour ne rien entendre. Elle avait l'air bien échaudée ; elle parlait tout haut en marchant, puis elle s'arrêtait, et faisait comme ça de grands bras... et monsieur le docteur lui faisait Comme ça de la main, en l'apaisant : elle paraissait si courroucée ! Eh ! SUZANNE. Scène 16 Il veut sortir avec les autres. Ah ! laisse-le-moi, Suzon ; je te donnerai ma romance ; et pendant que le souvenir de ta belle maîtresse attristera tous mes moments, le tien y versera le seul rayon de joie qui puisse encore amuser mon coeur. LE COMTE, s'avançant, dit à part. Sans compter Monseigneur, dont on ne parle pas. Qu'entend-il ? Il faudra que je l'en remercie ! Examinons en effet avant d'accuser et d'agir. Eh bien, madame ? Oui, Consommé. Un danger ! FIGARO. MARCELINE, courant prendre Bartholo à bras-le-corps, le ramène. Madame ! mais j'en-entends fort bien ; et lui veu-eût-il vous épouser ? Ah, Monseigneur, entendez-moi ! Ce fripon-là ? Elle veut le reprendre. MARCELINE, une révérence. Ah ! Qu'il procure ? FANCHETTE est une enfant de douze ans, très naïve. Il nous écoutait ! Prouver que j'ai raison serait accorder que je puis avoir tort. C'était pour eux une autre piste, on me courait différemment. MARCELINE, les bras ouverts. LE COMTE. Pour que la cérémonie eût un peu plus d'éclat, je voudrais seulement qu'on la remît à tantôt. Le grand fauteuil pour vous, de bonnes Chaises aux prud'hommes, le tabouret du greffier, deux banquettes aux avocats, le plancher pour le beau monde et la canaille derrière. FIGARO, la tenant à bras-le-corps. rien que celui-ci. Tout cela m'a remuée au point... que je ne pouvais rassembler deux idées. SCÈNE 15 Il n'y a que trois lieues, elles sont bonnes. SCÈNE 23 Il n'est pas Coupable, il partait : C'est moi qui l'ai fait appeler. Cinquante pistoles, un Cheval, et qu'on le renvoie à ses parents. FIGARO, attendri, avec vivacité. LE COMTE, à Figaro. Et l'homme rien ? Dans celui-ci. La main me brûle ! FIGARO. Tiens, ta petite épingle est celle que Monseigneur t'a dit de remettre à Suzanne, et qui servait à cacheter un petit papier qu'il tenait : tu vois que je suis au fait. BRID'OISON. .LE COMTE. LE COMTE. Un ruban ! Héééé, voilà le gros docteur : la fête sera complète. ah ! Dieux ! BRID'OISON s'avance entre deux. Et de trois. DEUXIÈME COUPLET Et le petit page était présent ? CHÉRUBIN avance en tremblant. Qu'elle est folle ! FIGARO, MARCELINE Il lui met sur la tête le chapeau d'ordonnance et dit :) Eh parguenne, v'là notre officier ! Hé ! Avec du caractère et de l'esprit, tu pourrais un jour t'avancer dans les bureaux. Eh bien ! SUZANNE. Expliquez-vous. quelle école ? Pourquoi ? Il n'y a pas un brin de raison dans tout ce que vous dites. FIGARO, sur l'autre banquette ; LES PAYSANS Au lieu d'aider à leur mariage, je m'en vais assurer le mien avec Marceline. “... Pour Cause d'opposition faite au mariage dudit Figaro par ladite de verte-Allure. Et moi j'espère savoir dans un moment quelle est cette Suzanne mystérieuse. quelle peine il s'est donnée... Son vêtement est celui des duègnes espagnoles, d'une couleur modeste, un bonnet noir sur la tête. Quelle douce réciprocité ! MARCELINE qu'y fait-il ? MARCELINE lui remet un papier. LE COMTE, vite. Sans leur industrie, que vous oubliez. Il est certain que je n'irai pas non plus. si quelque insolent attentait... Où m'égaré-je ? LA COMTESSE, cherchant. ANTONIO, FIGARO, FIGARO. MARCELINE. SUZANNE. Je trouverai partout ce maudit page ! (Que mon Coeur, mon Coeur a de peine !) Il est peut-être utile de dévoiler, aux yeux de tous, ce double aspect des comédies ; et j'aurai fait encore un bon usage de la mienne, si je parviens, en la scrutant, à fixer l'opinion publique sur ce qu'on doit entendre par ces mots : Qu'est-ce que LA DÉCENCE THÉÂTRALE ? ... Ah ! SCÈNE 2 SUZANNE, une révérence. Cuistre d'oratorio ! Avancez, docteur, et lisez la promesse. Il y a des mille et mille ans que le monde roule, et dans cet océan de durée, où j'ai par hasard attrapé quelques chétifs trente ans qui ne reviendront plus, j'irais me tourmenter pour savoir à qui je les dois ! Dans quelques mois ta fiancée ne dépendra plus que d'elle-même ; elle t'acceptera, j'en réponds. Souffre la vérité, coquin, puisque tu n'as pas de quoi gratifier un menteur ; ou si tu la crains de notre part, pourquoi viens-tu troubler nos noces ? A votre âge, vous faites déjà un mét... (Il se reprend et dit d'un ton doux.) Eh, par où sortir ? FIGARO, un grand manteau sur les épaules, qu'est-Ce qu'il manque ? Lire le détail; ... 2.99€ Ajouter au panier. - (Au Comte qui sort. ) FIGARO. Est-ce que la nature ne te l'a pas dit mille fois ? Dieu vous apaise ! LE COMTE. Il sort. Point de bottines, une chaussure noire, une perruque blanche naissante et longue, à mille boucles, une courte baguette blanche. I-il faut la voir. Le Comte paraît dans le fond. Atteins-moi, si tu l'oses, entre ces deux femmes chéries. LE COMTE. (Haut.) FIGARO. povero ! jugement sûr et conséquent ! Qui vous permet d'entrer ici ? Tu feras dire à Monseigneur que tu te rendras sur la brune au jardin. LE COMTE, prenant la clef Je n'écoute plus rien. Tel nous juge ici sévèrement, qui peut-être en sa vie a perdu dix infortunées ! SUZANNE. MARCELINE, riant. FIGARO, LA COMTESSE, avec les habits de Suzon, Qui donc ? Quelle nécessité qu'un BAZILE... ? BARTHOLO, médecin de Séville M'as-tu bien entendu ? Le comte Almaviva est infidèle et la comtesse en souffre. bien, pédant, que dit la sagesse des nations ? MARCELINE. S'il y venait un petit bouton, des gens superstitieux... ma mère en est ? Ici disponible mille titres de livre par Baptiste Beaulieu et obtenez toujours un accès gratuit en ligne. Scène 9 Comment, C'est vous ! On ne sait comment définir le Comte ; il est jaloux et libertin. SCÈNE 4 Les plus coupables sont les moins généreux ; c'est la règle. manquait de vous adresser, sans respect pour votre marraine, à sa première camariste, à la femme de votre ami ! Madame ! Oh ! Où Monseigneur avait sans doute a faire aussi ! Indigne épouse ! LE COMTE. Fi donc, vilain ! FIGARO. ACTE IV (Il la baise au front.) De mon amour, perfide ! Arrange son collet d'un air un peu plus féminin. Allons, docteur, Car je n'y tiendrais pas. Aujourd'hui, par exemple, il marie notre Suzanne à son Figaro, qu'il comble en faveur de cette union... BRID'OISON. FIGARO, à part. FIGARO. j'aime mieux le regretter que d'avoir la bassesse de lui pardonner ; il m'a trop offensée. SUZANNE, LE COMTE ” Un auteur désolé par la cabale et les criards, mais qui voit sa pièce marcher, reprend courage ; et c'est ce que j'ai fait. ANTONIO, FANCHETTE Si C'est Suzanne, d'où vient le trouble où je vous vois ? Eh bien ? Ce matin ? Je rougirais... du ressentiment de vos soupçons. Mais comment frapper sur l'avarice, à moins de mettre en scène un méprisable avare ? FIGARO. C'est trop fort ! Pour un monsieur si chatouilleux, qu'avez-vous trouvé de gai à certain soufflet de tantôt ? Où prend-elle ce qu'elle dit ? FIGARO, La politique, l'intrigue, volontiers ; mais, comme je les crois un peu germaines, en fasse qui voudra ! Ô femme ! FIGARO. Il est assez effronté, mon petit projet ! LE COMTE, un peu sévère. LA COMTESSE. SCÈNE 19 Tu boiras donc toujours ? LE COMTE. vous savez bien qu'il n'y peut être. Ils entraînent Bartholo dehors. L'HUISSIER, glapissant. Hors l'amant qui l'a vendu. Soit que la difficulté de la rendre excitât leur émulation, soit qu'ils sentissent avec le public que pour lui plaire en comédie il fallait de nouveaux efforts, jamais pièce aussi difficile n'a été jouée avec autant d'ensemble, et si l'auteur (comme on le dit) est resté au-dessous de lui-même, il n'y a pas un seul acteur dont cet ouvrage n'ait établi, augmenté ou confirmé la réputation. vous ne pouvez entrer tous... Ici les gardes ! Votre main, madame ? Le petit page est devant elle, les yeux baissés. FIGARO. Quoi ! Ni moi non plus. FIGARO, l'arrêtant. Vous n'êtes pas dans l'usage de vous enfermer ! J'ai perdu. Silence, messieurs ! LE COMTE. Est de nous retenir : on l'oublie trop. LA COMTESSE. LE COMTE se lève. Tournez-vous donc envers ici, Puis l'illusion s'est détruite et, trop désabusé... Désabusé ! Sa femme ? que lui importent ces fantômes ? Mais Figaro ne manque pas de ressources pour l’empêcher d’atteindre son but ; Suzanne et la comtesse non plus. Oh ! Elle est. FIGARO. Songeant à ma marraine. Il y a des mille et mille ans que le monde roule, et dans cet océan de durée, où j'ai par hasard attrapé quelques chétifs trente ans qui ne reviendront plus, j'irais me tourmenter pour voir à qui je les dois ! . Remettez-vous, madame ; il est bien loin ; il a fait un saut... LE COMTE ALMAVIVA, grand corrégidor d'Andalousie. ah ! LA COMTESSE. Chacun y parle son langage : eh ! SCÈNE 10 Lui seul peut nous y aider : viendra-t-il ? Manger ! Il est allié de mes parents ; et de plus, il est mon filleul. LE COMTE. LE COMTE. Adieu, jolie fiancée de notre Figaro. On dit que c'est un métier si difficile ! Elle a toujours raison. ciel ! Mais que tu es heureuse ! Mais je ne vais jamais san-ans elle, parce que la forme, voyez-vous, la forme ! Bon, c'est Pédrille. L'ALGUAZIL. MARCELINE, femme de charge LA COMTESSE regarde au fond. Et maintenant je ne vous cache rien. Suzanne veut sortir, Figaro la retient. Quelle imposture ! LE COMTE. On n'aura pas pris soin de votre mule ! Monseigneur, vous nous quittez ? C'est, virgule, messieurs, ou bien je l'épouserai. SUZANNE. Livres saints, Scène 23 Attirer vos gens, et faire un scandale public d'un soupçon qui nous rendrait la fable du château ? On se débat, c'est vous, c'est lui, c'est moi, c'est toi, non, ce n'est pas nous ; eh ! Quelle erreur ! SUZANNE, en colère. Vous le gardez, et moi je pars. SCÈNE 11 Qui vous fait tant pleurer ? LA COMTESSE arrache le ruban qu'elle a tant gardé dans son sein et le jette à terre. Acte III Et Comment ? LE COMTE. Oui, si vous consentiez à m'entendre vous-même. MARCELINE. Eh pourquoi ? LE COMTE. ANTONIO, attirant par le bras quelqu'un qu'on ne voit pas encore. Il a donc fallu l'y souffrir : alors les grands du monde ont vu jouer avec scandale Cette pièce ou l'on peint un insolent valet disputant sans pudeur son épouse à son maître M. GUDIN. Heureusement que je ne m'en soucie guère, et que sa trahison ne me fait plus rien du tout. Elle baisé la main de sa maîtresse. Sa femme. SUZANNE. LA COMTESSE. LE COMTE. MARCELINE. - Monseigneur revient dans l'instant, monsieur le conseiller. SUZANNE. Si Monseigneur avait cédé le droit de pardonner, Ce serait sûrement le premier qu'il voudrait racheter en secret. TOUS LES ACTEURS PRÉCÉDENTS, C'est qu'il est assez gai de savoir comment Monseigneur s'y est pris pour te donner la Commission. LA COMTESSE. Elle le lui rend.

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