À Marseille ce verbe prend le sens de donner comme dans les expressions : Je vais te tirer une gifle pour Je vais te donner une gifle; Il m’a tiré une pince pour Il m’a pincé ou même Je vais me tirer un coup de peigne= Je vais me donner un coup de peigne. Les Marseillais doivent le confondre avec la pie, puisqu’ils s’en servent pour désigner une personne au bavardage incessant : Celle-là, qué bartavelle, je te jure ! Le "parlé marseillais"(car le langage marseillais est beaucoup plus une langue qui se parle qu'une langue qui s'écrit) a hérité du capital de la langue d'Oc à travers le Provençal en se mariant avec le français. Du provençal Massa = Assommer et can = chien.Un massacan est à l’origne un caillou de forte taille du même genre que le ballast qui garnit les voies ferrées et qui sert aussi à rempierrer avant de couler une chape de ciment, travail qu’on réserve en général au manœuvre, à l’apprenti.A Marseille un massacan est quelqu’un qui travaille mal, qui salope le travail. Terme dont l’emploi se perd un peu. Exemple : Comment ça va, ma caille ? Jeune femme aux habits étriques. Dictionnaire comique, satyrique, critique, burlesque, libre et proverbial (1718-1786).Honoré Champion.2003, p. 145. Du verbe rire.Une risade c’est un moment de franche rigolade, une grosse marrade, en bref un moment où on s’amuse bien, quelquefois aux dépens de quelqu’un lorsqu’on le fait tourner en bourrique par des plaisanteries qui durent.Ex Samedi soir on s’est fait une bonne risade. À Marseille l’utilisation de ce verbe se fait, en plus de la signification française, par imitation de la langue italienne, dans le sens de:attraper ou donner en parlant des maladies ou de certains états d’âme.Ex: À partir de ces quelques exemples le lecteur devrait pouvoir comprendre toutes les autres et elles sont nombreuses. Une daube à Marseille, c’est quelque chose qui est mal-foutu, de la merde en quelque sorte ; si cette chose est devenue pourrie, à tous les sens du terme, par l’usage ou les méfaits du temps on dira elle est complètement daubée. En Provence on dit plus volontiers Tomber du figuier mais comme à Marseille on trouvait, avant qu’une maladie venue d’outre-Atlantique[17] ne les décime, plus de platanes que de figuiers, on a inventé l’expression tombé du platane pour définir quelqu’un qui a un air hébété, un peu stupide, équivalente à tombé des nues. du rappeur marseillais Soprano, mais toujours utilisée. Tout endroit où on met les petites pièces de monnaie, la cagnotte constituée par les pourboires dans certains métiers. Sobriquet d’abord synonyme de petit merdeux, petit con, mais aussi de mal attifé, mal fagoté pour désigner des gens qui ne sont pas soigneux de leur présentation, parce que leurs pantalons effondrés, souvent trop grands avec un large repli aux fesses donnent l’impression qu’ils ont déféqué dans leur culotte. Faire barraque vient de l'espagnol barraco, faire barraco au jeu de carte signifie faire un coup nul. Les jurons sont la forme la plus explicite de la colère et pourtant on retrouve, dans bon nombre de jurons marseillais et dans la façon de construire ces jurons, l’aveu même de cette pudeur. Ainsi, cette expression signifie que l’on marche en canard et à reculons. Cette création récente s’applique en général aux footballeurs qui jouent mal, mais son succès l’a étendue aux autres sports où on se sert de ses pieds, et même aux actes de la vie courante lorsqu’on trébuche. Vient de l'italien acchiappare et can qui signifie attraper les chiens, les différentes prononciations patoisantes des italiens qui venaient à Marseille ont donné cette prononciation approximative qu’on retrouve à Marseille. être habillé comme un Carémentran (ou Caramentran), coussin de belle-mère (ou astragale de Marseille), estouffe belle-mère, estouffe-garri, estouffe-barouf, mange ton poing et garde l’autre pour demain, au temps où Mathusalem était facteur aux Aygalades, se retrouver à payol, payolle, paillol ou païol, le petit-fils au pauvre Casse-Couilles ou Casse-Bofis, être plus près de La Pomme que de Saint-Marcel, la sardine qui a bouché le port de Marseille. Del Pappas: "la girelle de la belle de mai", "le jobi du racati".. La dernière modification de cette page a été faite le 15 novembre 2020 à 12:25. = Et à part ça ? Mot importé directement d'Italie par les Italiens et employé tel que, à Marseille il signifie bébé. Ex : Vé, ils ont perdu, donc ils marronent. Exemple : De l’autocar il est descendu une palanquée de touristes. Prononcer mantchinn. Du provençal rata = rongé. Envoyer balader, envoyer au diable. – Je trouve que je paie trop d’impôts. Les avis sur cette proposition sont rassemblés dans une. "Tarpin": mot marseillais qui signifie trop ou en grande quantité. L’emploi transitif du verbe prend le sens de « faire peur » : Tu m’as cagué ! Quand on est vraiment méchant, une daube c’est aussi un laideron, une mocheté. Du provençal quichet = targette. Les lendemains de beuverie on entend souvent Ô fatcheudeu ! D’après Frédéric Mistral, le chichi est un mot enfantin pour petit oiseau. De gache = tremper le mortier et empègue = Coller...le mortier sur le mur. Peut-être que l’inventeur de cette saillie se situait dans un quartier diamétralement opposé. Les Marseillais l’utilisaient, comme dans l’argot national pour parler du franc quand il existait encore en France Dix saquètis = Dix sacs = Un billet de cent francs. L’expression habituelle est Si tu continues... je te tire une coufe. Du provençal pito qui était dans les temps anciens une petite pièce de monnaie en cuivre, de faible valeur, frappée à Poitiers, a donné son nom aux minuscules tâches qu’on fait lorsque la peinture dégouline du pinceau sur le sol ou la sauce sur la chemise et même les miettes de pain quelquefois. En argot marseillais c’est le pognon, l’argent. (Même si c'est vulgaire tout le monde le dit. Tu me fais venir le Saint Suffren ! Un toc c’est un morceau de n’importe quoi.Ex:File moi un toc de fromage que je finisse mon pain. Jusque dans un passé récent calotte n’était utilisé qu’à Marseille pour désigner des claques, il est passé maintenant dans le parler national où il fait bon ménage avec taloche. Résidence secondaire sans confort près des calanques. On ne va pas attendre cent-sept ans. La coccinelle. Cambaler quelque chose signifie porter cette chose. Se dit des gens qui se précipitent lorsqu’il y a quelque chose à gagner (à gratter). si tu dors de bon matin il te restera plus rien pour la sieste ! Le cairon est un parpaing le plus souvent en ciment aggloméré moulé. Ex: On s’est fait sortir à grands coups de pied dans le fignedé . Le pagalenti ou pacoulin est l’appellation péjorative et méprisante du paysan, dans son comportement, sa façon de s’habiller, de parler mais.... vu par les gens de la ville. synonyme de: Et tout le tremblement. Mot provençal qui signifie pincer. - Et ma foi ! On l’utilise, quelquefois aussi, par déformation du mot provençal bestiassoun = petit bêta ou niais. Exemple : Je vais vite couler les pâtes sinon elle vont péguer ! Dans un passé récent, à Marseille comme ailleurs toutes les femmes portaient les cheveux longs, ce qui avait pour désavantage, les jours de mistral, de leur ébouriffer la chevelure au point de les faire ressembler à des épouvantails ou à des possédées. Sur la même racine on trouve également les rataillons qui ne s’emploie qu’en parlant de la nourriture. Exemple : Mon pauvre bicou, tu es tout blanquinas. Malgré les mises en garde des gens de lettre, l’expression se bonifier, en parlant du vin, est passée dans l’usage chez les meilleurs auteurs, au lieu de s’abonnir qui était préconisée. Se faire carrer = être écarté, être mis à l’index, être tricard, subir une cabale. Autre nom du Mulet (poisson) désigne le pénis dans le langage populaire marseillais. Exemples : Ta tante Zize, il faut se l’appuyer, c’est une vraie croix ! Ex : Viens faire un gaté à tonton Christian. On trouve deux origines possibles. Expression mystérieuse, tirée d’une légende (cf. Le terme français histrion est un bon synonyme de viole. Terme ancien mais encore employé pour désigner la baguette de pain, la grosse étant l’équivalent du pain parisien de 400 grammes. Expression souvent imagée d’une cueillette sauvage dans les bois. Dans le langage enfantin ce sont les mains. La radasserie (radassié en provençal) etait un long canapé ou l’on pouvait s’installer a plusieurs pendant les heures de la sieste, dans une position semi allongée. ou On ne change pas une équipe qui gagne !. César. A Marseille c’est devenu une interjection quasi permanente et pas toujours très pieuse, surtout dans les moments de colère ou de désespoir, toujours invoquée avec beaucoup de théatralisme : Ô Bonne Mère ! = Oh ! La preuve que ce ne sont pas les Marseillais qui exagèrent, c'est que ce sont ceux qui disent que les Marseillais exagèrent... qui exagèrent … Une expression d’origine inconnue qu’on adresse, en général sur un ton goguenard, à quelqu’un qui se plaint d’être le seul à subir les coups du sort, surtout s’il s’agit d’une misère qui est à l’évidence partagée par tout le monde : payer des impôts, avoir la grippe en hiver, etc. Mais le plus souvent on fait le mac' par auto-dérision pour se moquer d’un adversaire qu’on a battu à grand peine, ou de quelqu’un qui se retrouve dans une situation inconfortable alors qu’on s’en est sorti soi-même de justesse. Le chimbre de mer est un des noms locaux de l'holothurie. Du verbe français regarder . On peut l’utiliser aussi lorsqu’on abandonne une action dont on n’arrive pas à venir à bout, en bref quand on en a marre. ou Tu essaies de me raconter des cracks ?! À Marseille on appelait gabians les douaniers qui gardaient le bord de mer autrefois. Mais on l’emploie aussi dans l’expression je me suis fais un ventre de rire = J’ai ri à me faire péter les boutonnières. En provençal, une bestiasso est une bête féroce. Mot féminin du provençal broco = un emplâtre, un cornichon, un nigaud. La quête. Taqué : coup sec et violent porté à la « figure ». Depuis quelques années on a inventé un sobriquet loufoque vaguement italianisant, le Facciomaco ou fachomaco si on préfère le français, qu’on peut traduire très librement par je fais le mac, un fachomaco c’est donc quelqu’un...qui fait le mac mais à un point tel qu’il en a gagné officiellement le titre. Encore une expression qui se maintient grâce à son humour et son côté résolument surréaliste dont les Marseillais, qui méprisent la concision, sont friands. Quand on perd au jeu on s’écrit : Je suis emboucané ! Ex: Je me suis relégué le pied en descendant l’escalier, Je lui ai prêté ma voiture, il me l’a reléguée . tu es propre badasse aujourd’hui = Hé ben ! Surnom méchant qu’on donnait autrefois aux habitants des Alpes. Cette expression n’est plus employée que par les "vieux" pour dire habiter, demeurer:Ex: Je reste rue de l’Arbre. Elle m’a foutu un de ces oaï dans mes papiers Ce n’est pas spécialement une relation professionnelle. Du provençal emboulígo qui désigne le nombril. Nous citerons aussi une autre expression tout aussi mystérieuse qui a le même sens : le chien de Philippe, très employée à Marseille mais dont il est très difficile de connaitre l’origine. Je n'aime pas le club de football du Paris Saint-Germain. Ce mot n’est plus utilisé, il désignait autrefois la cigarette. Du provençal patin-coufin (avec un seul "F") = ceci-cela. Le mot enganis vient du provençal engano qui désigne la tromperie et la fourberie dans les relations amoureuses. Il est dégaine signifie Il a une belle allure. Se prononce fatcheudeu, et indique l’étonnement, la stupéfaction. » 2. On l’employe aussi pour désigner les avaricieux qui se privent de nourriture pour économiser. Elle signifie évidemment, pour ceux qui connaissent l’histoire, faire défection, trahir, abandonner, rendre l’âme, tomber en rade. Ce terme est passé dans le parler argotique national. Fille, jeune fille aux mœurs légères ou d’un comportement vulgaire, qui se fait remarquer par son comportement et ses allures familières. À Marseille, ce mot français s’emploie quelquefois abusivement de la même façon que très : "Il est beaucoup beau". ou Ô con...! Le changement du /n-/ en /d-/ a lieu par dissimilation en occitan et en léonais, et s’observe en vieil espagnol probablement sous l’influence des prépositions ou négations nen nengun, sin nengun. Dans tous les pays méditerranéens où le langage gestuel est tout aussi important et éloquent que le langage verbal, il y a une mimique qui est très répandue et utilisée, qui consiste pour marquer sa colère, son énervement et les efforts violents qu’on fait pour se retenir de les laisser exploser, à mordre son poing avec plus ou moins d’ardeur selon le degré d’émotion. À Marseille on lui a ajouté l’acception verbaliser : je me suis fait empéguer par ce condé = je me suis fait verbaliser par cet agent, et celle d'emboutir : je lui ai empégué sa voiture. Du provençal enlucar, enlucado= avoir les yeux pochés. 23) « Oh Marcel, tu tires ou tu pointes ? Exemple : La femme de Raymond c’est un vrai boucan, un remède contre l’amour ! Les enfants d’autrefois l’employaient en criant calèti !, calèti ! Le vié de mer, ou le Vié marin est le nom marseillais de l'holothurie ou concombre de mer. Expression qui signifiait, quand les mœurs étaient plus rigides, qu’un couple avait eu un enfant avant d’être marié. De morve = l’écoulement nasal qui a donné morvelle à Marseille. Manger des regardelles signifie manger en regardant son assiette... vide. Il me fait venir le Saint Suffren . Ce mot est maintenant employé dans toute la France, pour désigner une expédition punitive lorsqu’une bande agresse un membre isolé d’une bande rivale. Du nom du maréchal François Achille Bazaine qui, en pleine guerre franco-allemande de 1870, le 27 octobre, capitula en rase campagne et livra Metz aux Allemands. Verbe français tiré du substantif provençal bastoun, bâton. Vient du provençal nitoun qui signifie bambin, mioche. Ce mot est utilisé le plus souvent dans la construction un casse-boffis, c’est-à-dire un casse... pieds. Les "filles" n’étant plus toutes jeunes ou n’ayant pas vraiment les qualités requises pour la profession, on pouvait payer en nature. Du provençal patacado = grêle de coups. Va te séguer ! Adverbe français employé dans la formule : Et autrement, comment ça va ? Notez qu’on peut aussi se faire venir les fonfonis lors d’une grosse colère ou d’un emportement, ce qui évidemment n’arrive que très rarement à Marseille, on peut enfin vous les faire venir quand on vous contrarie lors d’une discussion ou vous étiez en train d’expliquer calmement les derniers résultats de l'Olympique de Marseille. C'est aussi une jeune femme particulièrement attirante. lorsque l’équipe adverse s’avouait vaincue, ou déclarait forfait. Du provençal bescanta = chanter faux, discordant. Ces mots sont maintenant utilisés pour décrire une personne en colère qui se lève brusquement et campe sur ses positions. Un barjas (prononcer le S final) c’est un grand coup de poing dans le nez, équivalent du bourre-pif dans le film les tontons flingueurs. Si tu es un(e) véritable marseillais(e), tu auras 15/15 à ce quiz, et tu pourras prouver à tes amis que tu es tarpin fort(e) ! chaler = prendre une personne sur le porte bagage du vélo (voir sur le guidon) Coquin … Malicieux, très utilise pour les enfants: c’est un coquin, il a l’air coquin. ! C’était sa signification première dans l’argot ancien. S’écrier minchia ! La bigue était autrefois sur le port ou sur les chantiers, une longue poutre de bois de forte section qui servait de mât pour soulever de lourdes charges et même des bateaux. L’étymon latin donne ninguno en espagnol, nessuno en italien, ningú en catalan, ninguém en portugais, etc. Et c'est ce qui fait tout leur charme. En effet, ce dernier recense plus de 30 expressions qu’emploient les jeunes d’aujourd’hui, et ce qu’elles signifient. Parmi les marques les plus connues de pastis, on trouve le pastis 51. Cette expression de mécontentement ou même de colère est utilisée dans une foule de situation, comme beaucoup de phrases de ce genre elle a pour seule fonction d’évacuer la tension et le sens ne prévaut pas sur l’usage, mais le plus souvent elle est employée comme équivalent de et tout le saint Frusquin. Par extension, une filade est une bagarre. Du provençal niflo = morve, crottes de nez et, par extension renifler, Nifles à Marseille s’emploie pour désigner des choses de peu d’importances, des rogatons : Chercher des nifles à quelqu’un signifie lui chercher des poux dans la tête mais aussi chercher des noises c’est-à-dire multiplier les griefs insignifiants pour justifier une dispute.On l’emploie aussi dans l’expression Être payé des nifles. Il faut aller chercher Molinari !. Il est aussi utilisé pour désigner quelque chose qu’on veut faire rapidement ou bâcler. Un tchouche est quelqu’un qui a vraiment du mal avec les apprentissages quels qu’ils soient, on ne peut rien lui faire entrer dans la tête, ni l’apprentissage scolaire ni l’apprentissage professionnel ni l’apprentissage de la vie...un boulet comme on dit aujourd’hui. Peut s'amplifier (est même souvent amplifié) en ajoutant "grande" devant. Son origine remonte au XVIIIe, à cette époque une chapelle dédiée à Saint Suffren (très vénéré à Marseille), située au bout d’un petit chemin de pierre, proche de l’actuelle place Castellane, faisait l’objet d’un pèlerinage important parce que ce saint avait la particularité de calmer les crises d’agitation, de démence et de transport au cerveau, les pèlerins ramassaient donc des branches épineuses sur le chemin de la chapelle et en faisaient une couronne qu’ils portaient sur la tête lorsque venait la crise, cette couronne s’appelait bien entendu le Saint Suffren. En italien, la phrase n’est pas terminée, pour éviter la grossièreté ; à Marseille, on n’a pas hésité à la terminer par Fatche de con ! Parce que Made in Marseille ne serait pas "un vrai" s'il ne vous proposait pas de découvrir le Parler marseillais, voici un dictionnaire des mots et expressions les plus courus de la tchatche locale. On peut rajouter une autre expression : avoir le cul comme la Porte d’Aix. Le sequin est une ancienne monnaie d’or qui avait cours à Venise.Les sequins qu’on prononce seuquins en argot marseillais c’est les sous, le fric. Marronner signifie être mauvais joueur, ne pas accepter la défaite, être de mauvaise foi. À Marseille on dit adieu à quelqu’un qui arrive. = Salut mon petit ! Il est plus connu sous le nom de Cuverlo (cul vers l’eau). Ou dans le porte-monnaie. Une gadji / un gadjo : une demoiselle / un damoiseau (ndlr : argot utilisé dans les années … Emprunter de l’argent à son entourage, taper les amis. Au supermarché, les promos, c’est terminarès !. = J’ai mangé beaucoup de coquillage. ». À Marseille quelqu’un qui pantaille c’est quelqu’un qui dit des choses vraiment étranges et même inquiétantes en gros des propos de fou quelle qu’en soit la cause alcool, drogue, maladie, colère... ou l’âge souvent. Broméger c’est donc appâter, mais on l’emploie aussi pour quelqu’un qui envoie des fions (voir ce mot) pour provoquer, pour énerver, quelqu’un qui cherche en quelque sorte, soit pour plaisanter soit pour se disputer. À l’origine le bicou désignait en provençal le robinet d’où coulait l’eau de la fontaine, ou le pénis. Par métaphore, le mot désigne aussi le pénis. pour dire c’est pas grave !, mais à l’usage on a fini par l’utiliser aussi lorsque la situation est grave mais qu’on s’en moque. Il peut aussi avoir pour signification "l’anus". Le pain à chanter est une expression tombée dans l’oubli parce qu’elle n’a plus de raison d’être, c’était le nom donné jusqu’au XIXe à l’hostie non encore consacrée, son nom vient peut être du fait que les religieuses le préparaient en chantant des cantiques, il est aussi fort possible que ce soit un sobriquet blasphématoire sur l’hostie elle-même. Un ravan est un objet ou engin mécanique en fin de vie ou tellement mal conçu qu’il en est inutilisable dès sa mise en route.C’est les soldes, les vendeurs ont ressorti tous les ravans ! Ex:Tu me donnes un milliard que cette année on est champion d’Europe ?. Ce terme serait à l’origine du mot coqueluche. Littéralement, an pèbre : « l’an poivre » en … Exemple : N’y va pas, je sens un engambi. Exemples : Elle fait trop sa cagole, mais c’est une cagole ! Mais les càcous, lorsqu’ils vont en discothèque, n’hésitent pas à employer encore ce mot désuet : On va au ballètti demain ? Du provençal rénéjar signifie pleurnicher sans qu’on puisse vraiment connaitre le motif de la plainte, s’applique le plus souvent aux enfants. Cette expression marseillaise qui est passée dans le français courant ressemble par l’orthographe et un peu par le sens au verbe français caler, qui signifie qu’un moteur s’est arrêté de tourner. Peut aussi qualifier quelqu’un d’abruti. Un acrobate est un escroc à la petite semaine ou un baratineur, mais pas très adroit et qui ne parvient à tromper que des victimes très naïves. EVA TISSOT; Top 20 des expressions bien du Sud Vient certainement du latin minor, (us), qui désigne les personnes de moins de trente ans, ou la descendance, le minot, minote pour les filles c’est le (la) gamin(e), le(la) petit(e), on l’emploie aussi quelquefois pour évoquer la taille . Du provençal Faï tira! Le 45° étant une référence à une liqueur anisée très prisée à Marseille appelée pastis. - Tu aimes l’OM ? Un jobastre ou un jobi au choix, c’est un fou et même un fou furieux en tous cas quelqu’un d’ingérable. ou Cet hiver j’ai chopé la crève, je me suis appuyé huit jours de fièvre. Il a la même origine que le chalut, par la suite chaler quelqu’un signifiait l’entretenir puis le transporter sur son vélo, et plus tard sur sa mobylette. L’encatané ! Forme de menace qu’on emploie pour prévenir quelqu’un que le moindre manquement de sa part lui attirera les pires ennuis. De l’italien figlioli, de même sens. Ventre, à Marseille, est utilisé à la place de ventrée lorsqu’on a beaucoup mangé d’un plat.Ex: Je me suis fait un ventre de coquillage. On dit des Marseillais que leur exubérance cache une grande pudeur, on le voit dans des disputes qui peuvent difficilement passer inaperçues tant on vit en public, le Marseillais rechignera à employer une injure explicite, parce que son sens du contact lui rappellera en permanence qu’il y a dans l’assistance des gens qui, en raison de leur âge ou de leurs convictions, ne doivent pas entendre de grossièretés, ce réflexe atavique le poussera naturellement à trouver des tournures de phrases qui, tout en gardant leur pouvoir évocateur, resteront audibles aux oreilles chastes. C’était le nom d’un port de l’île portugaise de Terra Nova do Bacalhau, dans l’archipel de Terre-Neuve, où l’on préparait la morue séchée pour la conserve, aussi appelée stockfish qu’on prononce estoquefiche. Comme tu t’appelles? Un gaté signifie un calin. Dicton marseillais qu’on entend encore très souvent même chez les plus jeunes, la prononciation donne à penser qu’on est, une fois de plus, en présence d’un mélange entre provençal et italien.Un goÏ en provençal c’est un boiteux, embroï vient aussi du provençal embrouï ou de l’italien imbroglio et signifie embrouille on traduit donc ce dicton par:Où il y a des boiteux, il y a des embrouilles.On peut alors se demander pourquoi les boiteux subiraient l’avanie d’être accusés formellement de provoquer des embrouilles, c’est parce qu’en fait ce n’est pas l’interlocuteur qui est boiteux mais son discours ou son raisonnement qui semble douteux et n’apparait pas clairement dans son propos, ce dont on peut conclure qu’il est destiné à nous embrouiller. Ou malheureux. Un gonfle-bouffigue est quelqu’un de particulièrement ennuyeux au sens fort du terme, et ce quel que soit son comportement, ce qui amène l’entourage à pousser de gros soupirs, à noter que l’expression est constituée par le mot français gonfle et le mot provençal bouffigue qui signifie souffle ou dégonfle. Prononcer le S final. S’emploie pour désigner un aspect ou un comportement excentrique. Signifie aussi mettre légèrement en colère, faire râler : Quand j’étais petit, je faisais bisquer ma grand-mère. Toutefois si la phrase s’adresse à un tiers, le sens est sensiblement différent : tu peux te l’empéguer sur l’embouligue se traduit plutôt par tu peux te le mettre dans le cul. Origine et orthographe inconnues, certains l’écrivent boque. S’emploie généralement à la place de gonflé. mais souvent avec une nuance de lassitude : Hè bè, il est encore là ? Le mot provençal mourre = museau a donné l’expression faïre de mourre qui signifie faire le museau ou la gueule et plus tard le verbe mourrouneja qu’on peut traduire par le verbe français bouder transformé en marrouna qui signifie maugréer et qui a peut être donné le verbe français marmonner, par Rabelais. Depuis, cette expression s’est étendue à toutes les heures de la journée. Une dormiasse c’est un gros mais vraiment gros, gros dormeur.

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