La première exposition rétrospective de son œuvre, en France, a lieu à Paris au Grand Palais en 2015[6]. On retrouve ces mêmes tendresse et amour maternels, cette même proximité entre la mère et la fille, dans son second autoportrait avec sa fille. Le salaire d'un domestique était de 150 francs par an, on peut estimer la transaction équivalant à 80 000 à un million d'euros. Si son œuvre exécuté sous l'Ancien Régime a été très commenté, apprécié ou critiqué, la seconde partie qui va de 1789 à 1842 est peu connue[6]. La Reine Louise de Prusse (1801), Berlin, château de Charlottenburg. 1788, Élisabeth Louise Vigée Le Brun (1755–1842). Portrait de la duchesse de Polignac, gouvernante des enfants de France (1782). C’est certainement conseillée par Doyen, qu’en 1769 Élisabeth Vigée se rend chez le peintre Gabriel Briard, une connaissance de ce dernier (pour avoir eu le même maître, Carl van Loo). Elle s'inspire des anciens maîtres. Elisabeth Vigée-Le Brun meurt le 30 mars 1842 à Paris à l’âge de 87 ans. The National Gallery, London, Portrait of Susanna Lunden (?) Les tableaux de Vigée Le Brun sont un des summums de l'art de peindre « au naturel »[23]. C'est cette dernière qui écrit de sa main une partie des souvenirs du peintre, d'où les doutes émis par certains historiens quant à leur authenticité[40]. Jeanne-Julie-Louise Le Brun est la fille du peintre et marchand d'art Jean-Baptiste-Pierre Le Brunet de l'artiste peintre Élisabeth Vigée Le Brun, dont elle fut le modèle de beaucoup de ses tableaux . In the late 1780s, the French press would create rumours that Polignac and Antoinette were engaging in a lesbian love affair, as part of a smear campaign to discredit the Royal family. Accompagnée de films, de documentaires, la peintre de Marie-Antoinette apparaît alors dans toute sa complexité. Dès cet âge, son talent précoce pour le dessin s’exprime : dans ses cahiers, sur les murs de son école[4]. Elle multiplie les originaux et les copies. Her artistic style is generally considered part of the aftermath of Rococo with elements of an adopted Neoclassical style. ↑ [PDF] grandpalais.fr. Quant à Elisabeth-Louise, elle parcourt l'Europe en triomphe[37]. Her style, which attracted royalty and aristocrats across Europe, eventually became associated with that the tastes of Marie Antoinette and the ancien régime (Nicholson). The Artist at Work (Self Portrait) En 1814, elle se réjouit du retour de Louis XVIII, « Le monarque qui convenait à l'époque », écrit-elle dans ses mémoires. En 1788, elle peint ce qu'elle considère comme son chef-d'œuvre : Le Portrait du peintre Hubert Robert. Russell-Cotes Art Gallery & Museum, Marie Antoinette [Skip to content] À la même époque, la famille Le Sèvre-Vigée s’installe rue Saint-Honoré, face au Palais-Royal, dans l'hôtel de Lubert. Elle a pu être comparée à Quentin de La Tour ou Jean-Baptiste Greuze. En 1781, elle voyage à Bruxelles avec son mari pour assister et acheter à la vente de la collection du défunt gouverneur Charles-Alexandre de Lorraine ; elle y rencontre le prince de Ligne[14]. Déjà, on lui commande des portraits et elle commence à gagner sa vie. Elle apprend entre autres la mort de son amant Doyen, cousin de Gabriel-François, né en 1759 à Versailles, qui fut cuisinier de Marie-Antoinette pendant dix ans. ↑ présentation de la biographie d'Élisabeth Vigée Le Brun dans Louveciennes tribune. probably 1622-5 Vigée Le Brun présente une peinture de réception (alors qu’on ne lui en demandait pas), La Paix ramenant l’Abondance réalisée en 1783 (Paris, musée du Louvre), pour être admise en qualité de peintre d’Histoire. On l'accuse d'avoir des lambris d'or, d'allumer son feu avec des billets de caisse, de brûler du bois d’aloès dans sa cheminée[26].Le coût du dîner de 20 000 francs fut rapporté au roi Louis XVI qui s'emporta contre l'artiste. En 1790, elle est reçue à la Galerie des Offices en réalisant son Autoportrait, qui obtient un grand succès. Her father, Louis Vigée, was a well-known painter who nurtured her artistic talent. Elle peint le portrait du ministre des Finances Charles Alexandre de Calonne qui lui est payé 800 000 francs[18],[19]. Alors qu'elle n'arrivait pas à y être admise, elle est reçue à l’Académie royale de peinture et de sculpture le 31 mai 1783 en même temps que sa concurrente Adélaïde Labille-Guiard et contre la volonté de Jean-Baptiste Marie Pierre, premier peintre du roi. En bref. Élisabeth Vigée Le Brun peindra une cinquantaine d'autoportraits faisant d'elle-même son sujet de prédilection. Sa fille Julie sera le sujet de nombreux portraits. Un autre de ses thèmes de prédilection est la représentation de l'enfant, soit comme sujet isolé, soit en compagnie de la mère, tentant de peindre la « tendresse maternelle », surnom d'ailleurs donné à son premier autoportrait avec sa fille (Autoportrait de Madame Le Brun tenant sa fille Julie sur ses genoux, 1786, Paris, musée du Louvre)[46]. Mais en butte au pouvoir impérial, Vigée Le Brun quitte la France pour la Suisse, où elle rencontre Madame de Staël en 1807. Elle a rapidement connu le uccè en tant qu'artite. To resolve this problem, she applied to the Académie de Saint-Luc, which eventually accepted her (perhaps more accommodating towards Vigée Le Brun, because her father had been a member). Élisabeth Louise Vigée Le Brun (1755–1842) (after) after 1782 C'est à cette époque que Louis Vigée s’extasie un jour devant un dessin de sa petite fille prodige, dessin représentant un homme barbu. The Bowes Museum, Portrait of an Elderly Woman with Her Daughter Arabella Diana Cope (1769–1825), Duchess of Dorset She received a great amount of praise and attention while in England, even earning commissions from Lord Byron, whom she painted in 1802. She was most likely deeply saddened by the events of the Revolution which brought about the death of many of her friends and clients, such as Elisabeth de Bourbon, Princess of France (1764–1794), who became a Catholic martyr. En 1770, le dauphin Louis-Auguste, futur Louis XVI, petit-fils du roi Louis XV, épouse Marie-Antoinette d'Autriche à Versailles, fille de l'impératrice Marie-Thérèse. Elle est reçue sans qu’aucune catégorie soit précisée. Remaining sympathetic to the Royals, while in Rome, in 1791, she painted the two daughters of Louis XVI, Adélaïde and Victoire. 1797–1800 Elle écrira un court texte, Conseils pour la peinture du portrait, pour sa nièce[24]. En 1778, elle devient peintre officielle de la reine[8] et est donc appelée pour réaliser le premier portrait de la reine Marie-Antoinette d'après nature. Dans le même temps, il expertise les collections saisies par la Révolution à l'aristocratie dont il dresse les inventaires et publie les Observations sur le Muséum National[34] préfigurant les collections et l'organisation du musée du Louvre, dont il devient le commissaire-expert[32]. Élisabeth Vigée devient Élisabeth Vigée Le Brun. Fervente royaliste, elle sera successivement peintre de la cour de France, de Marie-Antoinette et de Louis XVI, du Royaume de Naples, de la Cour de l'empereur de Vienne, de l'empereur de Russie et de la Restauration. Son œuvre développe un premier style avant 1789, et un second après cette date. [Skip to quick links] Vigée Le Brun's most important patron was the Austrian-born Queen of France, Marie Antoinette (1755–1793), who famously came to a sticky end. Before her return, she painted this self portrait, showing a striking stylistic departure from her previous portraits. Élisabeth-Louise Vigée Le Brun, née Louise-Élisabeth Vigée le 16 avril 1755 à Paris,[1] où elle est morte le 30 mars 1842, était une peintre française, généralement considérée comme une grande portraitiste de son temps à l'égal de Quentin de La Tour ou Jean-Baptiste Greuze.. She created more than 600 portraits, a considerable proportion of her total oeuvre of 800 paintings. Rares sont les femmes du XVIII e siècle à faire partie de l’Académie Royale de peinture et de sculpture. Pour sa biographe Nancy Heller dans Women Artists : An Illustrated History, les meilleurs portraits de Vigée Le Brun sont autant une évocation vibrante de personnalités que l'expression d'un art de vivre qui disparaissait, alors même qu'elle peignait[48]. On peut également retrouver l'influence de Raphaël et de sa Madonna della seggiola (1513-1514, Florence, Palazzo Pitti) dans son Autoportrait avec sa fille Julie (1789, Paris, musée du Louvre)[45]. Elle reçoit cette même année sa première commande de la Cour du comte de Provence, le frère du roi puis, le 30 novembre 1776, Élisabeth Vigée Le Brun est admise à travailler pour la Cour de Louis XVI. 4 by Louise-Elisabeth Vigée-Lebrun; Souvenirs de Madame Louise-Élisabeth Vigée-Lebrun, Tome premier by Vigée-Lebrun. 1783 Heller, Nancy G., Women Artists: An Illustrated History. ↑ libelle de Champcenetz. Her parents placed Vigee LeBrun in the convent of La Trinite, directly behind the Bastille. On lui connaît aussi plusieurs autoportraits, dont deux avec sa fille. Ainsi le tableau de maternité de Madame Vigée Le Brun et sa fille (v.1789), commandé par le comte d'Angivillier, directeur des Bâtiments du roi, saisi par Le Brun intègre les collections du Louvre[36]. 1788 « Au lieu de se donner généreusement à l'œuvre qu'elle entreprend, la femme la considère comme un simple ornement de sa vie ; le livre et le tableau ne sont qu'un intermédiaire inessentiel, lui permettant d'exhiber cette essentielle réalité : sa propre personne. Supposed Portrait of the Artist's Brother, Louis-Jean-Baptiste-Etienne Vigée (1758–1820) Lorsque son beau-père se retire des affaires en 1775, la famille s'installe rue de Cléry, dans l'hôtel Lubert, dont le principal locataire est Jean-Baptiste-Pierre Lebrun qui exerce les professions de marchand et restaurateur de tableaux, d'antiquaire et de peintre. Élisabeth Louise Vigée Le Brun (1755–1842) Elle effectue un dernier voyage à Bordeaux au cours duquel elle effectue de nombreux dessins de ruines. Madame Vigée-Lebrun et sa fille, Jeanne-Lucie-Louise, dite Julie (1789), huile sur toile, 130 × 94 cm, Paris, musée du Louvre[55]. 1791, Élisabeth Louise Vigée Le Brun (1755–1842) (after). National Trust, Polesden Lacey, Supposed Portrait of the Artist's Brother, Louis-Jean-Baptiste-Etienne Vigée (1758–1820). In 1774, her studio was seized and put under lock. Receiving the patronage of Parisian men, her mother would accompany her beautiful daughter during sittings to discourage any sexual advances. He taught Elisabeth the basics of painting and encouraged her work. The Revolution ended when Napoleon Bonaparte took power in 1799. It is likely that she was deliberately distancing herself from the Rococo style, which had become synonymous with the Ancien Régime. Ses parents, Louis Vigée, pastelliste et membre de l’Académie de Saint-Luc et Jeanne Maissin, d’origine paysanne, se marient en 1750. She proved to be somewhat of a prodigy. La toile de Vigée Le Brun choque ainsi car elle transgresse les conventions sociales de son temps, qui demandent une maîtrise de son corps, l'art n'en étant que le reflet. En 1835, elle publie ses Souvenirs avec l'aide de ses nièces Caroline Rivière, venue vivre avec elle, et d'Eugénie Tripier Le Franc, peintre portraitiste et dernière élève. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Élisabeth Louise Vigée Le Brun (1755–1842) son premier autoportrait avec sa fille (voir plus bas) et le portrait de Marie-Antoinette et ses enfants. En 1829, elle écrit une courte autobiographie qu'elle envoie à la princesse Nathalie Kourakine, et rédige son testament. La seconde partie est plus sévère, le style a changé dans les portraits, mais aussi avec les paysages qui y apparaissent alors (200 environ). Déjà marié une première fois en Hollande[5], il la demande en mariage. (65 x 54 cm.) 1803 Améliorez sa vérifiabilité en les associant par des références à l'aide d'appels de notes. Déçue par son mari, elle avait fondé tout son univers affectif sur sa fille. Elle prend l'habitude de dresser la liste des portraits qu'elle a peints dans l'année. In 18th century France, Vigée Le Brun’s ability to depict specific subjects in an admiring and elegant style made her to be one of the most prominent portrait painters. National Trust, Knole, Arabella Diana Cope (1769–1825), Duchess of Dorset Meet the painter who shocked the 18th-century French art world. Vigée Le Brun departed France for Italy with her daughter (according to legend, she fled France disguised as a maid), though her husband Le Brun remained in Paris. Il prophétise dès lors qu’elle sera peintre. Sa fille finit sa vie dans la misère en 1819, et son frère, Étienne Vigée, meurt en 1820. En 1805, elle reçoit la commande du portrait de Caroline Murat, épouse du général Murat, une des sœurs de Napoléon devenue reine de Naples, et cela se passe mal : « J’ai peint de véritables princesses qui ne m’ont jamais tourmentée et ne m’ont pas fait attendre »[38], dira l'artiste quinquagénaire à cette jeune reine parvenue. modifier - modifier le code - modifier Wikidata. Elle visite avec le plus vif intérêt la galerie de tableaux de Lebrun et y parfait ses connaissances picturales[11]. Many of Vigée Le Brun's friends, sitters and patrons were executed during the French Revolution (1789–1799), in which the new political class – the Jacobins led by Maximilien Robespierre (1758–1794) – established the first French Republic with the help of the Guillotine. Because she was married to a dealer, Vigée Le Brun had not initially been given admission to the Académie Royale de Peinture et de Sculpture. Louise-Élisabeth Vigée commence à réaliser des portraits de commande, mais son beau-père accapare ses revenus. Élisabeth Vigée Le Brun, aussi appelée Élisabeth Vigée, Élisabeth Le Brun ou Élisabeth Lebrun, née Louise-Élisabeth Vigée le 16 avril 1755 à Paris, et morte dans la même ville le 30 mars 1842, est une artiste peintre française, considérée comme une grande portraitiste de son temps. Une seconde grossesse quelques années plus tard donnera un enfant mort en bas âge. Elle dit plus tard de la fin de l’Ancien Régime : « Les femmes régnaient alors, la Révolution les a détrônées. Elisabeth Vigée Le Brun - retrouvez toute l'actualité, nos dossiers et nos émissions sur France Culture, le site de la chaîne des savoirs et de la création. 1803. Countess Golovina (1766–1821) La jeune fille peint de nombreuses copies d'après les maîtres. Self Portrait in a Straw Hat Son mari, dont elle avait divorcé, meurt en 1813. Après 1815 et la Restauration, ses tableaux, en particulier les portraits de Marie-Antoinette, sont restaurés et ré-accrochés au Louvre, à Fontainebleau et à Versailles. Puis comme adjoint à la commission des arts, An III (1795), il publie Essai sur les moyens d'encourager la peinture, la sculpture, l'architecture et la gravure[35]. Elle peint encore quelques couchers de soleils, des études de ciel ou la montagne, dont la vallée de Chamonix au pastel (Le Mont blanc, L'Aiguille du Goûter, musée de Grenoble[39]). Elisabeth-Louise Vigée Le Brun (Paris 1755-1842) Portrait of the artist's mother, Madame Le Sèvre oil on canvas, oval 25½ x 21¼ in. Quelques mois plus tard, elle quitte la France pour l'Angleterre, où elle s'installe à Londres pour trois ans. Elle vend ses portraits pour 12 000 francs sur lesquels elle ne touche que 6 francs, son mari empochant le reste, comme elle le dit dans ses Souvenirs : « J'avais sur l'argent une telle insouciance, que je n'en connaissais presque pas la valeur. The Wallace Collection, The Broken Mirror Get your FREE $25 Gift Voucher from Blush Day Spa 08 9201 1088 after 1782. »[5]. Self Portrait Pelagie Sapiezyna née Potocka (1794), Palais royal de Varsovie. Lady Lever Art Gallery, Lady Hamilton (1761–1815), as a Bacchante. When her father died, Vigee LeBrun was only 12.

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